Mobilité, mondialisation, numérisation / digitalisation, régulation ne sont plus des concepts abstraits mais une réalité avec laquelle chaque entreprise doit aujourd’hui composer pour rester compétitive et croître dans un monde transformé.
Ce nouveau monde ne se construit pas sans nouveaux moyens. C’est dans ce contexte que, de simple outil de communication,
les relations publiques sont devenues un élément structurant de la stratégie des entreprises et parfois même le coeur de cette dernière.
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Dans l’économie de la connaissance et à l’âge de l’industrie 4.0, la création de valeur n’est plus le seul fruit de la transformation de matières premières en produits manufacturés mais procède dorénavant de la relation que saura construire et entretenir l’entreprise avec ses parties prenantes. En effet, dans ce que l’on appelle aujourd’hui l’industrie 4.0, le produit se transforme en objet communicant, c’est-à-dire capable de capter et de transmettre des données qui vont impacter non seulement la nature de son usage mais encore sa relation avec l’utilisateur.
C’est ainsi que, connectée, l’offre va se déplacer dans la chaîne de valeur, sa dimension physique devenant de plus en plus banalisée, au profit de sa dimension logicielle où importeront toujours davantage la personnalisation et les fonctionnalités offertes.
Un déplacement de la valeur qui obligera dorénavant les industriels à se lancer dans une course au développement de la relation avec
leurs clients sous peine de la voir captée par des plateformes hégémoniques, phénomène aujourd’hui bien connu sous le vocable
« d’ubérisation ».